Le blog a été interrompu, le blog ne se ferme pas, le blog est juste en pause…..
Le chemin de vie est parfois sinueux, complexe. On ne réalise pas souvent ses rêves, son idéal, et ce chemin vous oblige à changer de cap même si votre volonté profonde ne vous y encourage pas.
Lutter contre ses démons, envie de se sentir mieux et cette force de vie qui est ancrée vous emmène vers d’autres cieux. Sans savoir si c’est mieux, sans savoir où l'on va, mais toujours cette petite voix au plus profond de soi qui dit « pars » et ne te retourne pas.
Une petite flamme persistante qui incite à la vie malgré la douleur.
Il est des blessures qui viennent de l’intérieur, il est des blessures difficiles à cicatriser, il est des blessures que seul le temps adoucira …
J’ai changé de cap et « fêlures » s’est trouvée un matin, exprimant cette blessure.
Mais je vais bien.
« Parfois j’imagine qu’il serait bon de se noyer à la surface d’un étang où nulle barque ne s’aventurerait.
Ensuite, ressusciter dans le courant d’un vrai torrent où tes couleurs bouillonneraient. »
(René Char – Parfois j’imagine -)
Ce poème, je l'ai trouvé dans les "carnets de poésie" de Guess Who :
heureuse de te lire, et de "voir" ..
j'ai tjs un mail de retard :) deo choses a te raconter !
Rédigé par : souslesmots | 20 juillet 2009 à 09:47
A Souslesmots
Heureuse également de ton mot. La terre commence à me démanger les mains et j'y reviens doucement. Ecris-moi si tu veux.
Plein de bizzzzzzzzzz
Rédigé par : marie | 20 juillet 2009 à 11:52
tu sais que plus je la voie, plus je ressens qu'elle est recueillie, à l'intérieur d'un soi qu'elle cherche à explorer..devenir forte d'elle avant de retourner vers le monde et les autres..
bises
Rédigé par : souslesmots | 28 juillet 2009 à 18:35
A Sousles mots
Tu as raison, elle est en pleine recherche d'elle-même et elle sait qu'elle s'en sortira. Mais que de blessures longues et difficiles à cicatriser. Elle est courageuse certes, mais son chemin est lourd en ce moment, elle puise tout ce qu'elle a de positif pour avoir la tête hors de l'eau.
Gosses bizzzzzzz
Rédigé par : marie | 28 juillet 2009 à 19:10
J'espère que vous nous reviendrez bientôt avec des sculptures pleines de vie et de votre personnalité comme à la claire fontaine ou la boîte, des femmes au regard clair et franc, pleines de spontanéité, ce sont celles qu'on aime voir!
Rédigé par : chris | 03 août 2009 à 00:30
A Chris
Oui bien sur. C'est juste une pause, un changement de vie qui agit aussi sur les sculptures. Mais l'envie est toujours là, uniquement un peu de temps pour se retrouver et recréer à nouveau.
Merci d'être passée, de me dire ces mots qui me touchent.
Bonne journée
Bizzzzzzzz
Rédigé par : marie | 03 août 2009 à 08:08
Coucou courage grande Marie. Cet espace vidé dans le front n'est qu'une symbolique. Il peut se remplir nouvellement de multiples manières dans l'imaginaire : un morceau de bois, du sable, un peu de terre, expression artistique. Tout cela tu le sais. Juste pause comme tu l'écris. Et dans la réalité, temps au temps, souffler, respirer, dormir, manger, pour aussi laisser les pressions et les angoisses s'éloigner, .... et oui alors la rencontre à soi, à l'autre, au monde et à tous ses blablas euh ... have it cool, have it fun. John
Rédigé par : Jean-Louis Gillessen | 04 août 2009 à 12:41
... et donc d'ac avec toi, d'ac avec Sous Les Mots, d'ac avec Chris. Clin d'oeil à toi, recoucou courage et kiss bizzzz
Rédigé par : Jean-Louis Gillessen | 04 août 2009 à 12:45
A Jean-Louis
Il y avait longtemps que tu n'étais pas passé .... Comme tu dis si bien, ces vides vont se remplir petit à petit, les cicatrices se refermeront. La vie est là bien présente, les rires reviennent aussi et le temps fait son oeuvre. Tout n'est pas résolu mais je vais mieux.
plein de bizzzzz à vous deux
Rédigé par : marie | 04 août 2009 à 13:51
Bonsoir Marie,
J'étais déjà passée une fois sans laisser de trace. J'étais enthousiaste face à votre travail, très surprise et encore plus enthousiaste peut-être d'apprendre que vous étiez au Cinquantenaire si je ne me trompe pas. je n'y ai jamais été alors que je vis en Belgique...Tant de musées, tant de lieux proches qui restent cependant éloignés...Bref, j'avais très envie à ce moment-là de vous écrire, de vous demander si je pouvais passer vous voir ! Cela aurait été une occasion tout à fait inédite. Et puis j'ai laissé passer le temps...comme trop souvent. Mais je reviens et je suis contente de voir que cet endroit n'est pas "fini". Combien de fêlures au cours d'une vie ? Celles de ces visages m'atteignent.Et combien de cicatrices...
Amicalement.
Rédigé par : Petit Poucet rêveur | 15 août 2009 à 21:39
A Petit Poucet rêveur
Votre commentaire me touche beaucoup et me va droit au coeur. Dommage que nous ne nous sommes pas rencontrées au Cinquantenaire car j'aurai été heureuse de vous montrer les coulisses de cet atelier de moulage, magnifique.
Non, le blog n'est pas fini loin de là juste en pause puisque la vie se charge de vous orienter vers d'autres chemins. Mais j'aime trop plonger les mains dans la terre pour abandonner et j'y reviens petit à petit. Et pour moi c'est une véritable passion et je ne cherche qu'une chose, c'est faire passer une émotion. C'est donc le plus beau compliment que vous puissiez me faire. Et toutes les fêlures, cicatrices de la vie vous rendent autre, meilleur je pense.
merci encore à vous d'être passée par ici.
Bises amicales
Rédigé par : marie | 16 août 2009 à 18:05